Points infos tourisme
Comment venir ?
Contactez-nous
Grands événements
Marchés - Brocantes
Agenda
Rendez-vous culturels
Hébergements
Loisirs / activités
Restaurants et bistrots
Groupes
Produits locaux
Shopping
Une terre gagnée sur la mer
Une terre de Traditions
Une terre de Chicorée
Une terre d'histoire et petites histoires
La Maison du
Platier d’Oye
Réserve
naturelle
Les
plages
Marché
d'Audruicq
Sécherie à Chicorée
Rando à pied ou à vélo
Réserve de
Biosphère
Églises
ouvertes
Fête de la Chicorée
Fête de la Chicorée
Nous contacter
À propos
Fête de la Chicorée
Découvrez la chicorée, trésor du terroir des Hauts-de-France, lors d’une fête gourmande et conviviale.
L’eau, le sable et le vent
Dès la fin du XIXème siècle, la culture de la chicorée, surtout présente dans la région d’Orchies, gagne le littoral de Côte d’Opale. Au cœur du delta de l’AA, entre Calais et Dunkerque, terre gagnée sur la mer, le substrat sableux est propice à la culture de la racine de chicorée.
L’importance du réseau d’eau, les « Wateringues » et la permanence des vents facilitent aussi le fonctionnement des sécheries.
Si elle a connu son apogée au milieu du XIXème siècle, la culture de la chicorée tient toujours une place importante au sein de l’activité agricole et économique locale.
Le saviez-vous ? ¼ de la production mondiale de chicorée vient de la région Audruicq Oye-Plage.
La chicorée, notre épice locale
La région d’Audruicq Oye-Plage, polder de la Porte d’Opale, est la région la plus importante de production de chicorée de France. Elle produit, sèche et transforme près de 20 000 tonnes de racines par an.
C’est dans les fours des établissements LEROUX à Vieille-Église et SONODE à Saint-Pierre-Brouck sur l’autre rive de l’Aa que sont séchées aujourd’hui les racines de chicorée. Deux dernières sécheries industrielles de France qui ont remplacé les séchoirs artisanaux.
Les cossettes sont ensuite torréfiées (caramélisées), concassées ou infusées. Localement c’est l’usine familiale « CHICORÉE DU NORD », à Oye-Plage, second torréfacteur de chicorée en France, qui produit une gamme de chicorée en grains, liquide ou pâte, prête à être consommé.
Principalement utilisée pour notre alimentation, la chicorée entre aussi dans la fabrication d’inuline, dont on tire un édulcorant et de l’amidon à usage diététique.
La chicorée a depuis quelques années acquis également ses lettres de noblesse en cuisine. Exhausteur de goût, elle apporte aussi une palette aromatique diversifiée : saveurs de grains torréfiés, de café, douce amertume, notes caramélisées et légèrement fumées.
La Chicorée, c’est toute une histoire !
La fiancée du soleil
La plante de chicorée, Cichorium intybus, porte le beau nom de « Fiancée du soleil ».
Au rythme du soleil, elle fleurit et s’ouvre bleu foncé le matin, pâlit à midi et se referme blanche le soir. Ainsi Ovide dans ses Métamorphoses évoque-t-il la légende d’Elytra : une jeune femme qui, abandonnée par le Dieu Soleil, se transforme en fleur de chicorée pour suivre d’un regard mélancolique la fuite de son bien aimé dans le ciel. La fleur est devenue un symbole de la fidélité.
Les Chicorées (Cichorium) sont un genre botanique qui rassemble des plantes de la famille des Astéracées (composées). Ce genre comporte à la fois des espèces sauvages et des plantes qui sont cultivées, soit des variétés à feuilles (salades, endives), soit des variétés à racines (succédané de café appelé chicorée).
De l’Égypte à la plaine maritime
La chicorée à café est un type variétal de chicorée amère à grosse racine. Elle figure dans l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien qui signale la présence de la plante sauvage en Égypte où ses vertus apéritives étaient reconnues et note ses vertus médicinales. Galien la nommait l’amie du foie.
La chicorée est cultivée en Europe comme plante médicinale pendant le Moyen Âge. L’utilisation de la chicorée comme substitut du café est apparue d’abord aux Pays-Bas vers la fin du XVIIème siècle, puis s’est répandue dans le Nord de l’Europe : Angleterre, Prusse, Belgique, France.
Elle a connu son véritable essor, particulièrement en France, au moment du blocus continental de 1806. Napoléon I er qui tentait de ruiner le Royaume-Uni en l’empêchant de commercer avec le reste de l’Europe, provoqua une pénurie de café. La torréfaction de la racine permit alors d’obtenir une boisson jugée meilleure que la décoction de racine séchée jusque-là en usage.
Les hommes et les techniques
Un savoir partagé entre la France et la Belgique
Travail et prospérité
La culture de la chicorée a séduit les agriculteurs du territoire dès la fin du XIXème, ils sont devenus planteurs puis sécheurs. Ils se sont appuyés sur le savoir-faire de nos voisins et amis belges pour la construction et le travail dans les sécheries. Chaque année les planteurs- sécheurs français ont ainsi fait appel aux saisonniers belges principalement de Lichtervelde, commune de Flandre-Occidentale dans la région de Bruges.
Les activités liées à la chicorée rythmaient la vie de nos villages au fil des saisons. Entre désherbage et démariage au printemps et récolte des racines à l’automne où les sécheries tournaient à plein régime et parfumaient la campagne d’une douce odeur caramélisée.
Du champ à la sécherie
D’octobre à mi-novembre, les hommes et les femmes arrachaient les racines de chicorée à la main, avec un outil nommé « fourkète ». Ils restaient pliés des journées entières pour extraire les racines une à une. A l’aide d’un « couteau à chicorée » les feuilles étaient ensuite coupées. Chargées dans des chariots appelés « tombereaux » tractés par des chevaux, les racines étaient amenées à la sécherie.
À la sécherie
Le travail dans les sécheries était assuré par les saisonniers belges qui avaient la maîtrise de ce processus de séchage des racines.
Pendant environ trois mois, ceux-ci travaillaient 18 h par jour dans une forte chaleur contrastant avec les frimas de l’automne, jambes nues, simplement vêtus d’une jupe de lin et chaussés d’une paire de sabots. Ils vivaient au sein même de la sécherie dans ce que l’on appelle « la chambre des belges ».
Les racines étaient d’abord lavées avec l’eau des wateringues puis, grâce à un coupe-racines, débitées en lamelles, « Les cossettes ». Elles étaient ensuite acheminées par une chaîne à godets au plus élevé des trois niveaux (appelés platines) du bâtiment. Sur une durée de 24 heures elles étaient successivement étalées sur les platines des étages inférieurs. Sous l’effet de la chaleur des feux à coke, la chicorée perd jusqu’à 75% de son poids. Une épaisse fumée de vapeur d’eau s’échappait alors des cheminées. Les cossettes sèches étaient ensuite entreposées dans « le magasin à cossettes » avant d’être transportées pour être torréfiées.
Au début du XXème siècle on a compté plus d’une soixantaine de séchoirs en brique dans la plaine maritime. Une trentaine de bâtiments, témoignent aujourd’hui encore de cette importante activité agricole. On aime les appeler aujourd’hui nos « cathédrales des plaines ».
Le saviez-vous ? À Vieille -Église, petit village entre Audruicq et Oye-Plage, se trouve l’unique sécherie artisanal de France restaurée à l’identique.
Pour découvrir le pays de la Chicorée
Depuis 25 ans, la région Audruicq Oye-Plage célèbre chaque année en octobre sa chicorée.
L’association des Racines et des Hommes avec le soutien du CPETI et de la Communauté de Communes de la région d’Audruicq orchestre cet évènement devenu incontournable pour le territoire: Théâtre de rue, sortie du géant Albert le sécheur, déambulation de la confrérie de la cossette à café, salon gastronomique « La chicorée ça se cuisine ! », ou encore visite de la sécherie. Pendant tout un week-end et bien au-delà, les habitants, les associations les artisans, les chefs cuisiniers se mobilisent pour valoriser la chicorée à café une composante essentielle du terroir des Hauts-de Fance !
La Chicorée, les bonnes adresses
Partout dans notre région les restaurateurs et les créateurs culinaires utilisent la chicorée pour des préparations originales salées ou sucrées. Les artisans des métiers de bouche comme les boulangers, les bouchers, les pâtissiers adoptent la chicorée dans leurs créations. Dans les gâteaux, devenus des spécialités locales comme l’Audruicquois, dans les biscuits, les tartes, macarons, meringues, dans le fromage en passant par le pain, la confiture, les terrines ou la bière… la chicorée est partout !
Les boulangeries
Parking de la Réserve Naturelle du Platier d’Oye
1005 route des Dunes
62215 Oye-Plage
Parking de la Réserve Naturelle du Platier d’Oye
1005 route des Dunes
62215 Oye-Plage
Les épiceries fines
Parking de la Réserve Naturelle du Platier d’Oye
1005 route des Dunes
62215 Oye-Plage
Parking de la Réserve Naturelle du Platier d’Oye
1005 route des Dunes
62215 Oye-Plage